25 décembre 2010

Les freaks, c'est chic (I)

Freaks, allumés, illuminés ou en marge, certains artistes évoluent dans un univers parallèle… Leur personnalité ou leur œuvre les ont conduits vers une destinée singulière, pour le meilleur ou pour le pire, allant du burlesque au tragique.
Nous vous proposons de rencontrer ces personnages hors norme, marchant volontairement ou involontairement loin des sentiers battus des grands courants de l’art et de la musique.
Surprenez-vous avec les façades de Gaudi, pénétrez l’art brut en peinture et en musique, essayez de supporter une chanson des Shaggs et surtout prenez du plaisir dans notre galerie marginale !

Cet Américain aux airs de geek né en 1981 produit une musique électronique chaotique, et armé d’un simple ordinateur et de quelques effets, plonge régulièrement au milieu de son public enchanté ou tétanisé… Il a été appelé par Francis Ford Coppola pour composer la musique de son prochain long métrage.






Après avoir composé “Nature Boy”, immense succès de Nat King Cole, ce compositeur né à Brooklyn prend son nouveau patronyme pour partir en Californie mené une vie d’ermite-hippie sous une apparence de Jésus Christ bronzé. Il chantera les cocotiers et son nouvel éden au son de vibraphones, bongos et flûtes qui en feront un des inventeurs de l’exotica.




Le papa des soeurs Wiggin les rêvait stars du rock. Il les place chacune derrière un instrument, les enregistre et assure la promotion d’un groupe totalement calamiteux. Un sens du rythme qui confine au désastre, un décalage permanent avec ce qui pourrait servir de mélodie, autant de qualités qui leur vaudront le titre envié de plus mauvais groupe rock du monde. Culte, évidemment.




Michel D.