28 février 2011

Suisse Garantie (I)

La Médiathèque Jean-Jacques Rousseau a mis la musique suisse à l’honneur. Cela signifie que nous avons collé un drapeau sur des documents que nous avons posés sur une table dont les pieds touchent le sol.

A tout Eicher tout honneur, rappelons nous qu’avant de souhaiter « déjeuner en paix », Stephan pratiquait avec son frère au sein du groupe Grauzone un rock bien de son temps (1979-1982), cold wave helvète.

Jeunes filles sautillant sur « Eisbär »

A la même époque (1978-1983), un quatuor suisse et féminin répondant au nom de Kleenex propageait la bonne parole post punk avec un talent qui n’avait rien à envier aux Slits ou aux Raincoats.


Kleenex se rebaptisera Liliput à la suite de l’énervement d’un obscur marchand de mouchoirs.

A suivre / To be continued …

Michel D.

22 février 2011

focus sur le cinéma asiatique (I)




"Condamné à se reconvertir dans les téléfilms après la faillite de la Daiei (1971) où il avait fait toute sa carrière, Kenji Misumi revient vite au cinéma grâce au producteur Shintarô Katsu qui lui confie la réalisation de "Baby Cart".

Série emblématique et devenu culte, la saga "Baby Cart" se pare de six épisodes qui resteront comme les derniers feux d’un genre qui ne brillera plus que par intermittences. Adaptée d'un manga à succès de Kazuo Koike, créateur de "Crying Freeman", l'odyssée désespérée et sanglante de Itto Ogami, bourreau déchu du shogun, accompagné de son fils Daigor, rencontrera un accueil triomphal au Japon et gagnera une réputation culte aux USA. Sortie de l'ombre grâce à sa renommée internationale, voici dans une version remastérisée, le fabuleux baroud tragique et sanglant de Kozure Ogami, bourreau tombé en disgrâce mais justicier implacable et invincible. Vous n'avez aucune excuse pour le rater, sinon attention au coup de sabre mortel".


Critiques émises par un fans de cinéma japonais : Cliquez ici

Sir Hill

17 février 2011

Push up : Du nouveau dans la Soul




Un mélange de soul, de rock et de funk qui n’est pas sans rappeler les années 70. Un groupe qui participe au renouveau de la musique Black. On a le sentiment, à l’écoute de ce disque, d’entrer dans  une aventure, une rencontre, au cœur d’une rue de New-York. Je conseille particulièrement la plage 7 : « What have you made ? »



Rendez-vous sur leur Myspace en cliquant ici

Retrouvez ce disque à la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau en cliquant ici

Dophie

13 février 2011

Les Freaks, c'est chic... Episode III

Freaks, allumés, illuminés ou en marge, certains artistes évoluent dans un univers parallèle… Leur personnalité ou leur œuvre les ont conduits vers une destinée singulière, pour le meilleur ou pour le pire, allant du burlesque au tragique.
Nous vous proposons de rencontrer ces personnages hors norme, marchant volontairement ou involontairement loin des sentiers battus des grands courants de l’art et de la musique.
Surprenez-vous avec les façades de Gaudi, pénétrez l’art brut en peinture et en musique, essayez de supporter une chanson des Shaggs et surtout prenez du plaisir dans notre galerie marginale !


Personnage incontournable du blues et du rythm’n’blues, le génial créateur de “I put a spell on you” a remis au goût du jour les bruits corporels et les onomatopées dans l’instrumentarium de la grande musique noire américaine, souvent au service de thèmes scabreux et délirants. Se confondant ensuite avec son personnage de grand prêtre vaudou, il entrera malheureusement définitivement dans son cercueil à Paris en février 2000.






Ce musicien et dessinateur à la santé mentale fragile a gagné un statut d’icône pour beaucoup de ses pairs grâce à des chansons fragiles, immédiatement reconnaissables, que l’on pourrait qualifier d’art-brut folk.








Jazzman à grand orchestre précurseur du bop, Raymond Scott a toujours été intéressé par l’expérimentation, les innovations technologiques et un souci du son qui confinait à l’obsession.
Ses disques pour bébés sont toujours réédités, mais c’est dans les cartoons que l’on entendra le plus souvent ses cavalcades délirantes. 






Michel D.

1 février 2011

A l'abordage !

Quand il fait gris et moche, qu'on a un coup de blues, rien de mieux qu'un film de pirates pour se remettre les idées au beau fixe!

Trois propositions:

1) Pirates des Caraïbes, Gore Verbinski

La trilogie qui a remis au goût du jour le film de pirates avec une touche de fantastique pour le côté moderne: du grand spectacle, enlevé et particulièrement divertissant.

Extrait du film "Pirates des Caraïbes: La malédiction du Black Pearl".







2) Le cygne noir, Henry King
Mais il n'y a pas que Johnny Depp dans la vie, il y a aussi ... Tyrone Power!! Ah la la, Tyrone, il faut le voir bondir, guerroyer ou venir au secours de la flamboyante Maureen O'Hara... Un film qui n'a pas pris une ride où les images en technicolor, les costumes, les scènes de combats sont magnifiques. Bref, du cinoche comme on aime !


Retrouvez ce film dans nos collections




3) Capitaine Blood, Michael Curtiz
Et que dire de ce cher Errol Flynn ... courageux, intrépide, virevoltant capitaine Blood! Beaucoup d'humour et d'action pour ce film à voir en famille. Les scènes de batailles navales sont tout bonnement impressionnantes pour l'époque !



Emmapeel.