26 juin 2011

Tool Story : épisode 2

        Aenima (1996)

 

Retrouvez ce disque dans notre catalogue


Énorme succès pour cet album, qui impose le groupe sur la scène internationale.
Changement de son, c’est un album beaucoup plus lourd (dans le sens Heavy), puissant avec des morceaux de plus en plus longs, de plus en plus intenses. 2 Clips ont été réalisés pour cet album. L’atmosphère y est toujours aussi Joviale, nannn j’rigole, c’est juste …….pffffff…..incroyable !!!  Leurs clips sont à l’image de leur musique, Complexes, pesants, introspectifs, parfois déstabilisants, ils sont néanmoins loin d’être déprimants, et ne vous mineront jamais pour autant. Pas d’inquiétude à avoir donc pour les amateurs de Prozac et autres béquilles chimiques, Tool peut être consommé sans modération et sans danger.


En tous cas, une chose est sure, c’est l’album idéal pour les découvrir !!!


2 Clips : Stinkfist et  Aenima




MuSe
       


22 juin 2011

Retro 2010 - 2011 : Les concerts dans les bibliothèques

Dans les bibliothèques, sans surprise, on prête des documents (beaucoup), mais on ne fait pas que ça !
La saison culturelle 2010-2011 a été marquée par la mise en place d'un partenariat avec la MJC de Chambéry, très active dans son rôle de tremplin pour des artistes en émergence. 
Les "mardis découverte", ce sont des séries de concerts d'un même artiste dans différents lieux de Chambéry : l'université de Savoie, la maison d'arrêt, les médiathèques et bien entendu, la MJC. Retour sur ces artistes qui se sont produits chez nous.

On commence par BaliMurphy, ce quintet de musiciens franco-belges qui propose une chanson "festive", du genre de celle qui tenait le haut du pavé dans les années 90 (Têtes Raides et autres Ogres de Barback) : celle que l'on appelait alors, dans les Fnac, la nouvelle scène française. Leur énergie a conquis le public venu en masse à bibliothèque Georges Brassens, le 26 janvier dernier.

Balimurphy "le totem du progrès"

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Et puis, le hasard faisant bien les choses, les trois autres artistes que nous avons accueillis se sont avérés être... des femmes. Loin de moi l'idée, sous prétexte de leur appartenance au genre féminin, de les regrouper en une seule présentation, histoire de clore plus vite ce billet déjà beaucoup trop long ; néanmoins, Marion Rampal, Miss White et Anna Aaron (puisque tels sont leurs noms) sont le symbole du fait que, désormais, les femmes ont définitivement investi le rock (vous savez, cette musique globalement réac' et machiste...) !

Miss White and the drunken piano a enflammé la MJC et la bibliothèque Georges Brassens pour un concert participatif, à l'énergie ludique.



Marion Rampal (et ses garçons !) : Un concert à la médiathèque Jean-Jacques Rousseau, haut en couleurs jazz et pop, mené de main de maître par Marion, d'une maturité musicale impressionnante ; la fille sait ce qu'elle veut !



Et enfin, Anna Aaron, celle qui m'a probablement fait la plus belle impression. Sa musique, dont les influences sont pourtant très marquées (PJ Harvey, Fiona Apple pour les plus évidentes), a ravi la cinquantaine de spectateurs présents à la bibliothèque Jean-Jacques Rousseau en novembre dernier. Seule au piano, la Suissesse a révélé son immense sensibilité, confirmée lors de l'échange avec le public.

Extraits de son passage à Chambéry :





2010-2011 aura été, quoi qu'il en soit, une période marquée par la sortie de nombreux disques rock et féminins d'excellentes factures : Agnes Obel, Anna Calvi et bien sûr, leur mère à toutes, PJ Harvey, dont le dernier album est une vraie réussite et le retour au premier plan d'une artiste qui balbutiait  sa musique depuis quelques années.

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Et en prime, un diaporama de ces différents concerts :



A la saison prochaine donc, pour de nouvelles aventures musicales dans les bibliothèques !


M.Ontessuy

10 juin 2011

Tool Story : épisode 1


Jamais le Métal n'a été aussi captivant !


Dire que la musique de Tool est complexe est un doux euphémisme, les morceaux sont tous extrêmement chiadés, chaque titre regorge de dizaines de facettes travaillées avec le plus grand soin.

Chroniquer un album de Tool relève donc du défi, et jamais les mots ne pourront exprimer l'extrême richesse, diversité et relief que renferment les livraisons d'un groupe plus que jamais en avance sur son temps... On nage en plein carrefour des genres. Rock ? Métal ? Alternatif ? Progressif ? Indus ? Psyché ? Inclassable !
Loin de moi l’idée de faire une bio/disco chronologique exhaustive de ce Groupe Monumental, j’ai en revanche très envie de vous en parler afin de vous donner le goût d’aller y jeter une oreille, voire deux ...Vous verrez, vous ne le regretterez pas !

Alors par quoi débuter si ce n’est en me débarrassant des deux 1ères galettes qui ne m’ont jamais vraiment émue et qui sont, à mon sens, clairement secondaires ? Hein ?


 Alors voilà, c’est grâce à la démo Opiate, sortie en 1992, que le groupe fit parler de lui. Une démo très prometteuse mais loin de ce qui sera la Signature du groupe quelques années plus tard.





1993, ils sortent leur 1er album, Undertow













Deux singles ainsi que deux clips en ont été tirés : Sober et Prison sex





Deux grands titres, longs, travaillés avec une atmosphère toolesque à souhait…comment ça, ça ne vous dit rien ?? Okay, va falloir vous y mettre dans ce cas. Vous ne pouvez pas passer à côté de ce phénomène Ovniesque !

MuSe