19 janvier 2011

Violens ou les autres années 80

Depuis quelque temps maintenant, les années 80 sont à la mode dans le rock. Du premier Interpol jusqu’au dernier (et médiocre) album des Anglais d’Editors, en passant par Franz Ferdinand, tout le monde y va de sa filiation : Echo and the Bunnymen pour les uns, Joy Division ou Gang of Four pour les autres…
Normal, me direz-vous, les artistes d’aujourd’hui sont les enfants des années 80 !

Violens n’échappe pas à la règle. Ce trio lorgne néanmoins davantage du « côté sombre » des Eighties. En les écoutant, on pense bien plus à Duran Duran ou aux New Order les moins avouables. Il suffit de jeter une oreille sur It Couldn’t be perceived pour s’en assurer.


Et pourtant, ça sonne vraiment bien, parce que Jorge Elbrecht (chanteur/guitariste) a la recette pour composer des mélodies pop imparables. Les 6 premiers titres de l’album sont d’ailleurs tous des hits en puissance, à l’image de Violent Sensation Descend :



Dommage, les trois compères s’endorment un peu sur la fin de l’album.
Dommage aussi qu’ils n’aient pas suivi la voie tracée par leur premier EP V, moins arrangé, et plus efficace encore.



Violens, Amoral, 2010, Static Recital
A la médiathèque Jean-Jacques Rousseau : 782 VIO 23

M.Ontessuy

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