29 décembre 2011

2 décembre 2011

Le billet chantant et dansant de Cunégonde de Hauteville

Episode 4 : Gene Kelly ou « Monsieur tout le monde » danse…

Monsieur Eugene Curran Kelly est né de parents d’ascendance irlandaise, en 1912 à Pittsburgh.

Dans sa famille, tout le monde danse depuis le plus jeune âge, mais le jeune homme, lui, préfère le sport : base ball surtout, mais aussi hockey et football américain.

La vingtaine venue, il s’associe à ses frères et sœurs pour ouvrir une école de danse, et finalement gagne les planches à Broadway en 1938.

Aussitôt repéré par les studios hollywoodiens, il végète cependant au début des années 1940 dans des comédies musicales de série B.

Il explose réellement en 1944 alors que la MGM l’a « prêté » à la Columbia, dans Cover girl  [la reine de Broadway] avec la flamboyante Rita Hayworth. Il participe déjà, dès ce film, à la chorégraphie des séquences dansées, et s’associe pour ce faire à un jeune danseur connu à Broadway, Stanley Donen.

Il devient spécialiste des mises en scènes les plus audacieuses ou des défis physiques les plus inattendus comme cette scène de It’s always fair weather [Beau-fixe sur New-York] où il danse sur patins à roulettes :

Roller-skate in It's Always Fair Weather (1955)

En 1945 dans Anchors aweigh [un jour à New-York], c’est à un partenaire de dessin animé qu’il donne une leçon de danse :


A la même époque, il joue un saltimbanque qui se fait passer pour un célèbre pirate dans le film de Vincente Minnelli Le Pirate avec Judy Garland.


A la grâce aérienne et aristocratique de Fred Astaire, Gene Kelly a toujours opposé son côté populaire et athlétique. Il disait d’ailleurs lui même volontiers : « si Fred Astaire est le Cary Grant de la danse, je suis le Marlon Brando ». Loin d’être rivaux, les deux danseurs s’appréciaient mutuellement, mais ils n’ont eu qu’une fois la possibilité de danser ensemble, en 1946, dans un film à sketches de Vincente Minnelli, Ziegfeld follies.


C’est à la MGM et dans l’unité d’Arthur Freed que Gene Kelly a travaillé avec les deux metteurs en scène qui lui ont permis d’exploiter tout son talent chorégraphique et athlétique : Vincente Minnelli pour 3 films flamboyants (The Pirate, An American in Paris, Brigadoon), Stanley Donen pour 3 films également dont l’incomparable Singin’ in the rain dont nous reparlerons en détail.

Il a tourné également dans quelques films non musicaux, mais sans grande reconnaissance, à l’exception du rôle virevoltant de D’Artagnan dans les Trois Mousquetaires  de George Sidney.
Francophile et francophone,  Gene Kelly fait aussi en 1967 une apparition dans la comédie musicale de Jacques Demy Les demoiselles de Rochefort.

Co-réalisateur avec Stanley Donen sur Singin’ in the rain, Gene Kelly passe aussi seul derrière la caméra en 1969 pour diriger Barbra Streisand dans Hello Dolly !


En musique :


En image qui bougent :


Cunégonde de Hauteville

Retrouvez le billet précédent de Cunégonde ICI

15 novembre 2011

Nouveautés Novembre 2011 Médiathèque J.-J. Rousseau

Cliquer sur le catalogue pour feuilleter ces nouveautés en grand écran

Nouveautés CD


Nouveautés DVD

8 novembre 2011

Rhino Records

A l'heure où la musique s'écoute et se partage majoritairement sous forme de fichiers à la qualité souvent discutable, penchons-nous sur quelques resistants qui croient encore au vinyle ou au compact disque.

Nos amis les Ramones faisant leurs courses chez Rhino Records

Rhino Records est, à ses débuts, un magasin de disques de Los Angeles, fondé en 1973 par Richard Foos. Lieu rameutant amateurs de collectors, raretés ou simplement singles d'occasion, on y verra aussi quelques concerts dont certains restés célèbres...


Malgré l'étendue des collections présentées dans le magasin, l'équipe décide de produire ce qui n'existe pas encore : comiques locaux, surf music, groupes obscurs de la côte ouest.


Adoptant Rocky The Rhino comme logo, le label grandit avec toujours plus d'éclectisme et d'exigence, que ce soit dans la qualité du son des rééditions ou dans les notes de pochettes précises et souvent écrites par des spécialistes du genre. Leurs catalogues annuels font aussi l'objet de tous les soins.


Des superbes compilations Nuggets consacrées aux plus obscurs groupes psychédéliques ou garages anglais et américains, aux somptueuses rééditions des plus grands noms de la soul, du folk, du jazz ou du rock des 50 dernières années, Rhino ratisse large et toujours avec classe. Faisant aujourd'hui partie intégrante du groupe Warner, il a pour certains perdu de sa curiosité et de son aventurisme. Mais le label a eu ainsi accès à un immense catalogue qui lui permet encore d'offrir à tout bon amateur des perles et pépites...

Rhino dans nos collections : c'est par ICI

Le site du label : http://www.rhino.com/

Michel D.

25 octobre 2011

Metal brutal... De quelques douceurs auditives (II)

Après notre rapide tour d'horizon du Metal extrême, on vous propose quelques albums phares de ce genre musical pas comme les autres...

Le premier album du meilleur représentant du grindcore est encore pour partie un album de death metal dans les ambiances qu'il propose et la longueur des titres... Mais il suffit d'écouter "Ill Neglect" pour se convaincre que Brutal truth est sur la voie royale de ce qui fera sa marque de fabrique dans les albums suivants : des titres féroces, souvents très courts, un chant hystérique et un jeu de batteire à base de blast-beats parfois à la limite de l'alléatoire. Mais pour prendre la mesure d'un tel cataclysme sonore, rien ne vaut un live de ces "métalleux" écolos, où l'incroyable sauvagerie du groupe prend, si je puis dire, tout son sens.

En 1991, Dave Mustaine, le chanteur-guitariste-compositeur principal de Megadeth a enfin trouvé son line-up idéal. Marty Friedmann pour la lead-guitar, Dave Ellefson à la basse, l'inévitable compagnon de route, présent depuis le début et Dave Menza. De cette formation équilibrée et redoutablement efficace sort le meilleur album du groupe depuis les errances des premières productions. Son précis, guitares extrêmement tranchantes, tempos fulgurants (écoutez "Take No Prisonner", un modèe du genre thrash) et solos virtuoses en diable. La même année sort le célèbre Black Album de Metallica, les grands rivaux de Dave Mustaine : quand les uns ralentissent sensiblement le tempo, les autres se radicalisent et produisent un disque de thrash imparable.


1989 est une année à marquer d'une pierre blanche pour le metal extrême. Morbid Angel sort son premier album, culte s'il en est. Et pour cause, il trace à la fois le contour d'un death singulier et aui inspirera en même temps toute la production ulérieure du genre. Singuliers, les riffs de Trey Azagtoth, au "groove" inédit ; singuliers aussi ses solos dissonnants et très techniques, singulière enfin la voix de David Vincent, l'une des plus intéressantes du death metal. Quand on ajoute à cela la double grosse caisse assassine de Pete Sandoval à la batterie, on se figure mieux l'impact qu'a représenté cet "autel de la folie".

1990, le death metal prend de l'ampleur et contamine toute la planète. En Angleterre, Carcass et Napalm Death sont les chantres de l'ultraviolence. La course à la vitesse et à la brutalité est engagée, l'escalade semble inexorable ! C'est dans ce contexte que 5 anglais sortent leur premier album, qui prendra tout le monde à contrepied. Refusant de suivre le mouvement, ils ralentissent au contraire le tempo et proposent un death mâtiné de lourdeur et de noirceur : le (metal-)doom était né ! 
Lost paradise n'est pas un chef-d'oeuvre absolu ; la production n'est pas à la hauteur, certaines compositions sont faiblardes et le tout peut paraître rêche et saccadé. N'empêche, cet album est novateur et ses faiblesses le rendent attachant. A découvrir par curiosité, à réécouter par plaisir.


Violent, malsain, noir, nihiliste, hypnotique, froid, macabre... Les adjectifs pleuvent pour décrire cet album mythique de pur black metal ! Des riffs simplistes et répétitifs, une production ultra-crade, des compositions minimalistes un chant guttural... Sur le papier, cet album n'a rien d'excitant.
Et pourtant, il se dégage de ces huit titres une ambiance de terreur et de haine rarement ressentie, un côté effrayant et captivant à la fois. C'est primitif au possible, ça peut mettre mal à l'aise, on peut détester... Mais dans le cas contraire, le paradis n'aura jamais été aussi proche de l'enfer !



Troisième album des Norvégiens, piliers de la scène gothique. Malgré le départ du chanteur, ils nous proposent un des plus beaux metal gothiques qui soit : choeurs, ambiances froides et sublimes, voix féminie grandiose, alternances entre voix brutales et passages symphoniques, entre piano et mur de guitare...
On pourrait reprocher à cet album son manque d'originalité, ses (petites) expérimentations electroniques susceptibles de rebuter les fans les plus conservateurs. Mais ne boudons pas notre plaisir et sachons apprécier ce bel album, aérien et complexe.


Pour finir, jetez un coup d'oeil à la liste complète des albums de metal extrême que vous pouvez emprunter dans nos bibliothèques. C'est par ICI.

Nico et M.Ontessuy

5 octobre 2011

Metal brutal... De quelques douceurs auditives

Le métal extrême...
Tous les spécialistes s'accordent à dire que ce genre musical est né en 1987, en Floride, avec le premier album du groupe Death (qui donnera son nom à un sous genre bien connu... Le "death metal") : Scream bloody gore. Le métal extrême est la branche la plus rapide, la plus brutale et la plus hideuse du "hard-rock" ; il se décline en une multitude de sous-genres.
Petit tour d'horizon de cet univers de bruit et de fureur :

Death Metal
Blast beat frénétiques, riffs mégalithiques, solos hystériques, textes écoeurants et provocateurs, changements de rythmes fréquents et surtout vociférations bestiales en guise de chant. C'est sans doute cette dernière caractéristique, véritable marque de fabrique du "death metal" et consorts qui rebutera le plus d'auditeurs potentiels.
Pour les groupes pionniers, cultes, jetez une oreille sur :
Obituary, Cause of Death, 1990 ; Entombed, Left Hand Path, 1990 ; Atheist, Piece of Time, 1988

Grindcore
Mélange de punk et de hardcore ultra-rapide, le grind est la branche extrême du death : morceaux de 20 secondes, rapidité d'exécution supersonique, grognements incompréhensibles, on atteint là les limites entre bruit et musique ! A noter toutefois que les groupes de grindcore ont une conscience politique et revendicative, si si !
Voir du côté de chez :

Gore
Du grindcore en pire... Avec un goût immodéré pour les cadavres pourrissants, les chairs décomposées. Bref, la bande originale idéale des films de zombies, du grindcore fun, débarassé de toute velléités politiques ou sociales.
A écouter avant tout :
Cannibal Corpse, Eaten Back to life, 1990. Le groupe le plus extrême de l'époque, le plus controversé, que ça soit pour ses paroles outrancières, ces pochettes immondes ou sa musique de boucher. Bref, un incontournable du genre !

Doom
Le contre-pied de la course à la vitesse engagée par les groupe de death. On conserve les vocaux rauques et on ralentit le tempo à l'extrême, sur lequel on place des atmosphères mélancoliques, des guitares lourdes et mélodiques.
Les habitués du genre :
Paradise Lost, Cathedral,

Gothique
Issu du doom, le gothique incorpore des voix de femmes ethérées qui viennent contrebalancer la lourdeur abyssale des rythmiques. Ce genre propose des atmosphères contrastées, à la fois mélancoliques et aggressives, douces et morbides.
Ce que font (ou faisaient) très bien :
Tristania, The Gathering, Type O Negative

Black Metal
La branche "intègre" du metal extrême, authentique, qui refuse (presque) toute compromission avec l'industrie du disque. Souvent, le son est volontairement médiocre, les compositions parfois simplistes. Le chant reste guttural et les textes évoquent le satanisme ou les vikings...
Parmi les plus noirs, il faut tester :
Bathory, Emperor, Deathspell Omega

Et afin de compléter cet aperçu, une playlist de quelques titres pour illustrer ces différents types de Métal.


Nico

14 septembre 2011

Liszt aux Nuits Romantiques du 23 septembre au 8 octobre 2011


L’édition 2011 des Nuits Romantiques du lac du Bourget fait la part belle à Franz Liszt dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance. En écho au programme des différents concerts, voici quelques enregistrements incontournables.

D’abord notre coup de cœur : Roger Muraro :
De la virtuosité et de la poésie dans cet enregistrement, puisque l’on passe de la passion et de l’exubérance de Berlioz, avec la célébrissime Symphonie fantastique arrangée pour piano par Liszt, à l’intimité avec la nature et la sérénité de Liszt, à travers les Trois extraits des Années de pèlerinage (1ère année, la Suisse).








D’autres enregistrements à découvrir ou à réécouter :











 Retrouvez ce document dans notre catalogue








Retrouvez le programme complet sur le site :
http://www.nuitsromantiques.com/

Pascale 

10 septembre 2011

Georges Brassens a 10 ans !

Pendant tout le mois de septembre 2011, la bibliothèque Georges Brassens fête ses 10 ans sur les Hauts-de-Chambéry.

Venez découvrir :
- Les photos des lecteurs avec leurs livres ou avec leurs bibliothécaires préférés.
- Une sélection des livres préférés des lecteurs depuis 10 ans. 
- Les oeuvres (écrits, tableaux, photos) des partenaires qui travaillent avec la bibliothèque depuis des années.
- L'hommage à Georges Brassens, avec une table de présentation de tous les documents (livres ou CD) sur ce chanteur, que vous pouvez emprunter :

A cette occasion nous vous proposons d’écouter quelques chanteurs actuels qui ont repris des titres du grand Georges :

Présent à Musilac en 2009, Le groupe Sinsemilia rend  hommage à Brassens avec l’incontournable « La mauvaise réputation ».




Mathieu Chedid et Thomas Dutronc chantent Brassens en duo, lors d'une émission télévisée en 2007.




Christophe Mae reprend « je me suis fait tout petit ».



Véro'


7 septembre 2011

30 août 2011

Le billet chantant et dansant de Cunégonde de Hauteville

Episode 3. There’s no place like home - le magicien d’Oz

Au palmarès des films cultes aux Etats-Unis, celui-ci tient sûrement le haut du classement : chaque Américain a vu au moins une fois dans sa vie les aventures de la jeune Dorothy au pays d’Oz. Le film est multi-diffusé à la télévision, souvent à la période des fêtes de Noël, et fait partie intégrante de la culture populaire américaine.

Et pourtant son histoire n’est pas un chemin pavé de briques jaunes : la MGM souhaite adapter le roman de Frank L. Baum depuis 1924 et il ne sera finalement réalisé qu’en 1939 !

Trouver l’héroïne qui incarnera Dorothy se révèle tout aussi compliqué : on pense à Shirley Temple, l’actrice-enfant qui fait fureur à l’époque, mais non seulement elle est sous contrat avec la 20th century Fox qui ne veut pas la prêter, mais en plus, c’est une piètre chanteuse…
Le choix se porte finalement sur Judy Garland, déjà en contrat à la MGM. Même si elle est un peu âgée pour le rôle (elle a 17 ans alors que Dorothy est censée en avoir 12 !), c’est une excellente chanteuse et une bonne danseuse.

Pas moins de quatre réalisateurs se succèdent aux commandes du film : la pression des producteurs a raison successivement de Richard Thorpe, George Cukor, et de Victor Fleming, et c’est finalement King Vidor qui terminera le tournage. Ce dernier refusera finalement de figurer au générique, estimant que le mérite revient à Fleming.

Enfin, les Munchkins, petits personnages du pays d’Oz qui fêtent Dorothy qui les a débarrassés de la méchante fée de l’Est, créent moult désordre pendant le tournage, tant sur le plateau que dans les bars de Hollywood…

Teaser :


La chanson phare du film, celle qui symbolise les rêves d’évasion de la jeune paysanne du Kansas qui souhaite connaître ce qui se passe de l’autre côté de l’arc-en-ciel, avait pourtant dans un premier temps été coupée au montage. Finalement réintégrée, elle est devenue le tube que l’on connaît et qui a accompagné Judy Garland pendant toute sa carrière.

Over the rainbow :



La morale du film est explicite : « on n’est bien que chez soi » (there’s no place like home) : toute l’aventure de Dorothy n’était sans doute qu’un rêve …

Séquence « there’s no place like home » :

Joyau hollywoodien de la fin des années 1930, Le Magicien d’Oz brille au firmament du cinéma américain, et on le savoure à chaque fois comme un bonbon acidulé au charme suranné.

Pour déguster :

Le film en DVD : 

La bande originale du film :
Retrouvez ce document dans notre catalogue

Le livre de Frank L Baum:
Retrouvez ce document dans notre collection 

Un article dans la revue le Magazine Littéraire n°486 mai 2009 :
                                            

Cunégonde de Hauteville

10 août 2011

Tool Story : épisode final

Un vrai fan sait écrire "]["{[]} {[]} []_

Hey ? C’est pas la classe ça ? D’accord, cela n’a aucun intérêt majeur, je vous le concède …

Je n’ai ni parlé  des différents line-ups et encore moins des setlists, j’ai horreur de ce genre de descriptions linéaires chronologiques successives, mais je me dois de vous parler de la voix reconnaissable entre mille de Maynard James Keenan qui est impressionnante de diversité ! Une puissance époustouflante, à la fois inquiétante, glaçante mais qui sait aussi se faire douce, apaisante, envoûtante.



Le visage à la frontière entre le serial killer et le sympathique voisin de palier, Maynard est un vocaliste hors pair doublé d’une bête de scène à couper le souffle.

Contrairement aux visuels des pochettes qui sont (Pardon les Gars) mochissimes, les clips sont d’une esthétique racée et chiadée. Ils ont été pour la plupart réalisés par le guitariste Adam Jones (sauf Sober et The Pot). Ils ne mettent jamais en scène leurs auteurs et sont de vrais films d'animation étranges et compliqués avec des créatures humanoïdes dans des décors parfois très glauques.

Impossible de parler du phénomène Tool sans vous conseiller vivement d’aller les écouter. Regarder leurs clips est un premier pas vers leur Univers mais leurs albums s’écoutent de bout en bout, d’une traite si possible et, vous l’aurez compris, plusieurs fois pour espérer pouvoir vous y installer et savourer pleinement toute la quintessence de leur Œuvre !!!

2011 semble être un bon millésime pour une nouvelle livraison. Croisons les doigts !

Et pour finir, deux sites références :

MuSe

3 août 2011

Le billet dansant et chantant de Cunégonde de Hauteville

Épisode 2. Fred et Ginger ou la comédie musicale pétillante et sophistiquée

Dans le billet précédent, nous avons évoqué trop rapidement le duo mythique de la comédie musicale “classieuse” : Ginger Rogers et Fred Astaire. Cette inconséquence va être bien vite réparée !

Première mise au point : non, Ginger et Fred n’étaient pas un couple « à la ville », mais ils ont incarné « à l’écran », le temps de dix films, la quintessence du glamour et de la grâce.
C’est dans les années 1930 que le duo s’est formé et ils vont enchaîner neuf films en huit ans pour la RKO. Ensemble, ils révolutionnent littéralement la comédie musicale hollywoodienne, introduisant dans leurs films des séquences dansées d’une élégance et d’une virtuosité sans précédent. Les chansons sont spécialement composées pour eux par les compositeurs les plus populaires de l’époque (Irvin Berlin, George Gershwin, Cole Porter…)



Extrait de « Sur les ailes de la danse » : 3 minutes de danse virevoltante en une seule prise ! Fred Astaire, très pointilleux, exigeait que ses numéros soient filmés en séquences, le plus souvent possible.


 Le film plus marquant de cette collaboration est sans conteste le film Top Hat, dont le titre traduit en français est « le danseur du dessus ». Le scénario est tout aussi mince que celui des autres films, mais la beauté des séquences de danse dépasse tout ce que le couple a pu réaliser jusque là. Sur la célèbre chanson Cheek to cheek écrite par Irvin Berlin, Ginger arbore une splendide robe toute de plumes cousue. « J’ai vu la robe pour la première fois le jour du tournage raconte plus tard Fred Astaire, et j’étais horrifié de la façon dont elle perdait des nuages de plumes à chaque tour et détour. C’était comme si un coyote avait attaqué un poulet, je n’avais jamais vu autant de plumes de ma vie !


Le « couple » se sépare après une série de semi-échecs et également car Ginger Rogers souhaite à présent s’émanciper, mener une carrière d’actrice et pas uniquement de danseuse.
Elle tournera notamment plus tard avec Cary Grant et la jeune débutante Marilyn Monroe dans Chérie je me sens rajeunir de Howard Hawks en 1952.

Ginger et Fred seront à nouveau réunis, après plus de dix ans de séparation, pour leur dernier film en commun, cette fois à la MGM sous la bannière d’Arthur Freed : le style est très différent mais la classe est toujours là !



Dans un émouvant écho à un film plus ancien de leur carrière, Shall we dance (sur les ailes de la danse), ils reprennent la chanson de George et Ira Gershwin, la très belle déclaration d’amour They can’t take that away from me…


Version 1937 Shall we dance (L’entreprenant M. Petrov)



Version 1949 The Barkleys of Broadway (Entrons dans la danse)



Pour aller plus loin, des films :
1934 : La joyeuse divorcée (The gay divorcee)  

1935 : Le danseur du dessus (Top Hat)

1936 : En suivant la flotte (Follow the fleet)

1936 : Sur les ailes de la danse (Swing time)

1937 : L’entreprenant M. Petrov (Shall we dance)

1938 : Amanda (Carefree)

1939 : La grande farandole (The story of Vernon and Irene Castle)

1949 : Entrons dans la danse (The Barkleys of Broadway)
Un dossier de revue :
Positif N°598, décembre 2010 « Anatomie d’un studio : la RKO » et tout particulièrement l’article « Fred et Ginger, pourquoi eux ? »

Un livre : La Comédie musicale et Fred Astaire / Christophe Champclaux


Cunégonde de Hauteville

Retrouvez le billet précédent de Cunégonde ICI







27 juillet 2011

Tool Story : épisode 4

10000 Days (2006)

Retrouvez ce document dans notre catalogue


Le titre de l’album est éminemment  enthousiasmant puisqu’il fait référence aux 10 000 jours de paralysie que connut la mère de Maynard James Keenan (le chanteur) avant de mourir….Ca s’annonce donc hypra festif, comme d’habitude...
10000 Days est un très bon album, la magie opère à nouveau, des morceaux qui sur le plan structurel pourraient sembler hautement indigestes et qui deviennent malgré tout profondément envoûtants……Il n’y a que Tool qui parvienne à cela.
5 ans après l’inénarrable Lateralus, Tool parvient une fois de plus à nous livrer une incroyable galette à écouter sans compter !

Un Morceau fantastique, riche, déroutant, envoûtant, hypnotique :
Vicarious




Et un morceau qui parvient à séduire autant les fans du genre que les non initiés : The Pot




MuSe

19 juillet 2011

Tool Story : épisode 3

Lateralus (2001)

 
Retrouvez ce document dans notre catalogue


Il vous faudra de la force et du courage pour assimiler cet album, mais vos efforts seront grandement récompensés ! Vous allez plonger dans un Univers Inédit, Unique, empli de richesses que vous n'auriez jamais espéré découvrir.

Une fois que vous serez parvenu à intégrer Lateralus vous n’aurez qu’une envie : Y retourner. Chaque écoute est une nouvelle expérience tant cet album regorge de surprises, de richesses.

Chaotique et racé, sombre et torturé, calme et riffé, personne ne sort indemne du voyage à bord de "Lateralus" et chacun en garde sa propre vision, son propre souvenir.

Toutes les pistes sont d'une puissance incroyable, longues et tortueuses.

Attention, c'est une oeuvre difficile, troublante et tourmentée, qui prend sa vraie valeur au fil des écoutes.

 Avec Lateralus, je suis parvenue à saisir le sens du concept  de « Chef d’œuvre » !

2 Clips pour les morceaux Schism et Parabol/Parabola






Lateralus est un album majestueux et si je devais n’en choisir qu’un, ce serait assurément celui-là !

MuSe

8 juillet 2011

Nouveautés arts juillet 2011 médiathèque J.-J. Rousseau

Cliquez sur les catalogues pour feuilleter nos bouveautés en grand écran !

Nouveautés livres



Nouveautés DVD



Nouveautés CD



Bon été !

26 juin 2011

Tool Story : épisode 2

        Aenima (1996)

 

Retrouvez ce disque dans notre catalogue


Énorme succès pour cet album, qui impose le groupe sur la scène internationale.
Changement de son, c’est un album beaucoup plus lourd (dans le sens Heavy), puissant avec des morceaux de plus en plus longs, de plus en plus intenses. 2 Clips ont été réalisés pour cet album. L’atmosphère y est toujours aussi Joviale, nannn j’rigole, c’est juste …….pffffff…..incroyable !!!  Leurs clips sont à l’image de leur musique, Complexes, pesants, introspectifs, parfois déstabilisants, ils sont néanmoins loin d’être déprimants, et ne vous mineront jamais pour autant. Pas d’inquiétude à avoir donc pour les amateurs de Prozac et autres béquilles chimiques, Tool peut être consommé sans modération et sans danger.


En tous cas, une chose est sure, c’est l’album idéal pour les découvrir !!!


2 Clips : Stinkfist et  Aenima




MuSe