30 août 2011

Le billet chantant et dansant de Cunégonde de Hauteville

Episode 3. There’s no place like home - le magicien d’Oz

Au palmarès des films cultes aux Etats-Unis, celui-ci tient sûrement le haut du classement : chaque Américain a vu au moins une fois dans sa vie les aventures de la jeune Dorothy au pays d’Oz. Le film est multi-diffusé à la télévision, souvent à la période des fêtes de Noël, et fait partie intégrante de la culture populaire américaine.

Et pourtant son histoire n’est pas un chemin pavé de briques jaunes : la MGM souhaite adapter le roman de Frank L. Baum depuis 1924 et il ne sera finalement réalisé qu’en 1939 !

Trouver l’héroïne qui incarnera Dorothy se révèle tout aussi compliqué : on pense à Shirley Temple, l’actrice-enfant qui fait fureur à l’époque, mais non seulement elle est sous contrat avec la 20th century Fox qui ne veut pas la prêter, mais en plus, c’est une piètre chanteuse…
Le choix se porte finalement sur Judy Garland, déjà en contrat à la MGM. Même si elle est un peu âgée pour le rôle (elle a 17 ans alors que Dorothy est censée en avoir 12 !), c’est une excellente chanteuse et une bonne danseuse.

Pas moins de quatre réalisateurs se succèdent aux commandes du film : la pression des producteurs a raison successivement de Richard Thorpe, George Cukor, et de Victor Fleming, et c’est finalement King Vidor qui terminera le tournage. Ce dernier refusera finalement de figurer au générique, estimant que le mérite revient à Fleming.

Enfin, les Munchkins, petits personnages du pays d’Oz qui fêtent Dorothy qui les a débarrassés de la méchante fée de l’Est, créent moult désordre pendant le tournage, tant sur le plateau que dans les bars de Hollywood…

Teaser :


La chanson phare du film, celle qui symbolise les rêves d’évasion de la jeune paysanne du Kansas qui souhaite connaître ce qui se passe de l’autre côté de l’arc-en-ciel, avait pourtant dans un premier temps été coupée au montage. Finalement réintégrée, elle est devenue le tube que l’on connaît et qui a accompagné Judy Garland pendant toute sa carrière.

Over the rainbow :



La morale du film est explicite : « on n’est bien que chez soi » (there’s no place like home) : toute l’aventure de Dorothy n’était sans doute qu’un rêve …

Séquence « there’s no place like home » :

Joyau hollywoodien de la fin des années 1930, Le Magicien d’Oz brille au firmament du cinéma américain, et on le savoure à chaque fois comme un bonbon acidulé au charme suranné.

Pour déguster :

Le film en DVD : 

La bande originale du film :
Retrouvez ce document dans notre catalogue

Le livre de Frank L Baum:
Retrouvez ce document dans notre collection 

Un article dans la revue le Magazine Littéraire n°486 mai 2009 :
                                            

Cunégonde de Hauteville

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